Musique & Mathématiques

Tom Johnson: Galileo

Pierre Berthet

Dead plants and living objects

Pierre Berthet et Rie Nakajima

Mardi 5 novembre – 20hEntrée libre.

FRAC, Cité des Arts, 1 passage des arts, Besançon.

Le concert est précédé d’une rencontre avec les artistes à 16h30.

[Dead plants and living objects]

Galileo, de Tom Johnson, interprétée par Pierre Berthet. Tom Johnson s’exprime ainsi au sujet de sa pièce: « Selon Galilée, la nature est un livre qu’on peut lire, mais il est écrit dans le langage des mathématiques. Le jour où il découvrit la loi du pendule, je suis sûr qu’il a eu l’impression de lire le livre de la nature, et quand je joue mes pendules, j’ai parfois la même impression. Je ne peux pas contrôler leurs mouvements, je ne puis que suivre leur rythme, leur rythme naturel. La loi du pendule n’est qu’une des lois naturelles parmi les milliers qui contrôlent le monde où nous vivons, sans compter toutes celles qu’on n’a pas encore découvertes, mais c’en est une qui peut être vue et entendue assez aisément, et souvent le public témoin d’une performance de “Galileo” sent qu’il n’est pas seulement en train d’écouter de la musique, mais qu’il est aussi occupé à lire une page du livre de la nature. »

Galileo est une composition basée sur les balancements de 5 pendules. Elle se joue sur un instrument constitué de 5 cornières en laiton pendues à des cordes. La plus longue mesure 260 cm de long. Les longueurs des cordes des 4 autres pendules doivent être calculées suivant une formule découverte par Galileo Galilei en 1638 suivant laquelle le rapport de longueur entre 2 pendules correspond à la racine carrée de leur rapport périodique. On calculera les longueurs de manière à ce que les cycles des 4 pendules soient en rapport respectif de 2 pour 1 ; 3 pour 2 ; 4 pour 3 ; et 5 pour 4 avec le plus lent. Une série de courtes compositions nous permet d’entendre/voir les différentes combinaisons de tempi.

Pierre Berthet et Rie Nakajima : Dead Plants and Living Objects. Boîtes à conserves, sifflets à roulettes, bols en porcelaine, amortisseurs de locomotives, couvercles de compresseur, balles de ping-pong, feuilles d’agave sèches, éponges, fils d’acier, branches, feuilles de papier, sachets en plastique, papiers d’argent, gants roses, piano, ballons, seaux, plumes, eau, cailloux, pots de fleurs, guitare, grelots végétaux de Paulonia, perles, bambous, bûches, os, pierres… Pierre Berthet et Rie Nakajima cherchent différentes façons de faire vibrer des choses pour faire danser leurs ombres-sons : volumes d’air invisibles en mouvements, entrant dans les lieux les plus secrets, profondément en nous-même. Comment se rapprocher un peu de l’âme des choses : en écoutant leurs sons. Éventuellement, les encourager à en produire et les faire résonner par des moyens divers : frapper, caresser, secouer, taper, frotter, gratter, balancer, cuire, jeter, souffler, bouillir, pincer, galvaniser, laisser tomber, agiter, magnétiser, goutter, geler, connecter, prolonger, faire rouler, mélanger, chanter…


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