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Jeudi 4 décembre : François Bastien (séance animée par Stefan Neuwirth). Peut-on enseigner l’épistémologie dès le début de l’enseignement de la physique ?
Cet article pose le problème de l’extension de l’épistémologie dans le cadre de l’enseignement de la physique. Ces éléments d’épistémologie portent sur la méthode scientifique, la différence entre langage commun et langage scientifique, les limites intrinsèques de la science, la différence entre science et croyance et les limites de la connaissance scientifique.
Jeudi 27 novembre : Naoum Daher. Fondements de la physique : objectivité par trans-subjectivité et intersubjectivité (suite).
Jeudi 20 novembre : Naoum Daher. Fondements de la physique : objectivité par trans-subjectivité et intersubjectivité.
En science physique, l’idée d’objectivité ne s’accorde pas avec ce qu’on entend habituellement par ce terme : l’objectivité scientifique s’avère être une « subjectivité objectivée par l’expérience ». Nous allons montrer que, contrairement à ce qui s’est fait jusqu’ici à travers la démarche scientifique (de type analytique), la subjectivité, due à l’introduction, par le sujet, d’un certain point de vue (caractère extrinsèque), peut être dépassée au profit d’une objectivité issue d’un cadre de pensée supra-analytique « hors points de vue » (caractère intrinsèque), susceptible d’en engendrer une multitude (potentiellement illimitée), incluant les points de vue développés au cours de l’histoire scientifique.
Apparaît alors une objectivité par trans-subjectivité puis par intersubjectivité qui ne sont pas à la portée de la démarche analytique quelle qu’en soit la version (variationnelle, géométrique, dynamique…). La trans-subjectivité découle du cadre intrinsèque – indépendant de tout point de vue – et l’intersubjectivité émerge au sein du cadre extrinsèque infiniment multiple – où les innombrables points de vue s’auto-organisent de façons relationnelle, collective et interdépendante, à travers une relation de récurrence, régie par la « raison » d’une suite de fonctions, reflétant chacune un point de vue.
Documents : résumé plus complet avec un hommage à Jean Merker; article.
Jeudi 13 novembre : Éric Lantz. Photons intriqués, réalisme, non-localité et les expériences du groupe d’Aspect (suite).
Jeudi 6 novembre : Éric Lantz. Photons intriqués, réalisme, non-localité et les expériences du groupe d’Aspect.
Je reprendrai pas à pas, en commençant par définir ce qu’est une onde optique polarisée linéairement, les étapes qui mènent aux expériences du groupe d’Aspect. Sans développer les calculs, à l’exception des plus simples mais pas les moins étonnants, je finirai par confronter le modèle local à variables cachées, développé d’abord par Bell, de deux photons intriqués en polarisation, aux prévisions non locales de la mécanique quantique, qui se sont révélées en accord avec les expériences de Clauser-Aspect-Zeilinger. Enfin, nous pourrons discuter le lien de ces résultats avec la conception de la réalité concluant l’article Einstein-Podolsky-Rosen.
Jeudi 9 octobre : Erwann Larger. Le théorème d’impossibilité des variables cachées de von Neumann et son impact historique.
Je présenterai le théorème d’« impossibilité » des variables cachées formulé par John von Neumann (1932), replacé dans le cadre formel de la mécanique quantique et dans son contexte historique. Nous examinerons ses hypothèses et sa réception (de Dirac à EPR, Bohm et Bell) ainsi que les enjeux conceptuels qu’il ouvre pour les interprétations contemporaines.
Jeudi 25 septembre : Rentrée du séminaire.
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