Jeudi 16 juin: Michel Blay, Comment la science a-t-elle façonné notre modernité?
Dans cette conférence je présenterai d’abord les principales étapes qui ont marqué la construction de la science classique et moderne, puis je montrerai comment l’avènement de la science a modifié notre rapport au monde tant du point de vue de la technique que de l’esthétique ou de la philosophie.
Jeudi 9 juin: François Bastien, Piézoélectricité: un exemple des inconvénients et des avantages d’une théorie « ad hoc ».
La piézoélectricité est la propriété que possèdent certains corps de se polariser électriquement sous l’action d’une contrainte mécanique et réciproquement de se déformer lorsqu’on leur applique un champ électrique. La théorie de la piézoélectricité comporte des éléments « ad hoc » c’est-à-dire spécifiques de ce phénomène. Ceci signifie que tout ne peut pas être réduit à des théories prédictives comme les équations de Maxwell. Cela produit l’avantage d’être efficace et précis mais l’inconvénient d’isoler ce domaine d’une réflexion plus générale. La multiplicité des applications est la principale raison de l’intérêt de cette théorie.
Jeudi 2 juin: Discussion, La conférence d’Aurélien Barrau sur les multivers à Dole.
Verbatim de cette conférence.
Jeudi 26 mai: Michel Langlois et Jean-Marie Vigoureux, Retours sur le paradoxe de Bell en relativité restreinte.
Jeudi 19 mai: Relâche, 17es Journées de l’école doctorale Carnot-Pasteur.
Jeudi 12 mai: Serge Morand, Le numérique: d’où vient-il, où va-t-il ?
Jeudi 28 avril: Relâche, Journées de didactique et d’épistémologie.
Jeudi 7 avril: Relâche, stage IREM Mesure et démesure.
Mercredi 6 avril.
Jeudi 7 avril.
Jeudi 31 mars: Joël Garnier, Intelligence artificielle: mythes et limites.
Ce titre est celui d’un livre de Hubert L. Dreyfus, paru en 1979 et traduit en 1984.
Jeudi 24 mars: Joël Garnier, Intelligence artificielle: mythes et limites.
Jeudi 17 mars: Relâche, stage IREM Histoire des mathématiques. Xavier Lefort: Histoire du repérage en haute mer (de 9h à 12h).
Jeudi 10 mars: Anne Michel-Pajus, La Science de la Quantité chez Leibniz.
C’est seulement vers 1700 que Leibniz semble s’intéresser, dans son étude de la « Science de la Quantité », à ce qui en constituerait pour nous les fondements: qu’est-ce qu’une quantité ? comment l’estimer ? Quelle axiomatisation proposer pour son calcul ? Nous analyserons ces textes et essaierons de comprendre dans quelle perspective se place cette étude.
En particulier, à partir de 1696, Leibniz qualifie l’algèbre de « Logica mathematica ». Que recouvre ce terme pour lui ? bien que de multiples travaux aient examiné « la logique de Leibniz », « la logique chez Leibniz », etc., nous adopterons plutôt une approche consistant à examiner comment Leibniz développe cette idée dans ses propres écrits, et d’abord les tentatives avortées de parallèle entre l’algèbre et la logique traditionnelle, qui expliquent peut-être le recours in fine aux questions fondationnelles.
Nous comparerons aussi l’axiomatisation de la quantité (fondée sur le tout/parties) à celle des « abstraits » (fondée sur le contenant/contenu), rédigée dans les années 1690.
Textes étudiés: LHXXXV, 1, 9, (partiellement inédits et traduits par moi).
(fo 1-4): analyse de la notion de quantité, ses divers types d’estimation, exemples en géométrie, dynamique. Recours à la mesure pour les choses homogènes.
(fo 7-14) et Prima Calculi: deux tentatives d’axiomatisation de l’arithmétique et des opérations algébriques.
Jeudi 3 mars: Discussion, Théories ontologiques et la réalité de l’état quantique.
Jeudi 25 février: Shane Mansfield, ψ-ontology theorems and the reality of the quantum state.
Understanding the nature of the quantum state has been a long-standing foundational issue in quantum theory. On the one hand, we may consider the quantum state as corresponding to, or being uniquely determined by, the precise physical configuration of the system it describes, just as the classical state (a point in classical phase space) corresponds to the real-world configuration of a classical system. On the other hand, the quantum state differs from the classical state in that in general it may only be used to make probabilistic predictions about the system. Therefore, one might suppose that it merely represents our probabilistic, partial knowledge of some precise underlying physical configuration of the system. Traditionally, plausibility arguments can be given to support either view, which are referred to as ψ-ontic and ψ-epistemic, respectively.
In 2010, Harrigan and Spekkens gave a more precise mathematical definition to the terms ψ-ontic and ψ-epistemic. Then, beginning in 2012 with a pioneering result by Pusey, Barrett and Rudolph (PBR), a number of so-called ‘ψ-ontology theorems’ have appeared. These go well beyond traditional plausibility arguments in proving that, under certain assumptions, the ψ-epistemic view is untenable.
This talk will review these developments, from the traditional plausibility arguments, to the Harrigan and Spekkens definitions of ψ-ontic and ψ-epistemic, to an overview of the PBR theorem, which among the ψ-ontology theorems is still widely considered to provide the most convincing case for the reality of the quantum state. We will also highlight how the PBR theorem can be understood as a no-go result in similar vein to the Bell and Kochen-Specker theorems.
Finally, we will reflect on the key independence assumption of the PBR theorem, and cast doubt on its validity. Weaker, more plausible alternatives will be presented, and it will be demonstrated that while the original proof of PBR is no longer valid in these settings, it is nevertheless possible to obtain correspondingly stronger ψ-ontology results.
Jeudi 11 février: Uwe Franz, Introduction au théorème PBR (Pusey, Barrett et Rudolph).
On pourra consulter la page wikipédia ainsi qu’un article de Matthew Saul Leifer, Is the quantum state real ? An extended review of ψ-ontology theorems.
Jeudi 4 février: Serge Cabala, Le mouvement perpétuel: histoire d’une folie (suite).
Jeudi 28 janvier: Serge Cabala, Le mouvement perpétuel: histoire d’une folie.
Jeudi 21 janvier: Jean-Marie Vigoureux, Les fondements de la relativité restreinte.
Jeudi 14 janvier: Michaël Klopfenstein, Questionnement sur la nature du réel et sur l’identité des objets: la parabole de “la trame” (suite et fin).
Jeudi 7 janvier: Michaël Klopfenstein, Questionnement sur la nature du réel et sur l’identité des objets: la parabole de “la trame” (suite).
Jeudi 17 décembre: Michaël Klopfenstein, Questionnement sur la nature du réel et sur l’identité des objets: la parabole de “la trame”.
Jeudi 26 novembre: Uwe Franz, Évolution du modèle atomique et puzzle de Sommerfeld.
Jeudi 19 novembre: Daniel Van Labeke, Pasteur et la chiralité (suite et fin).
Les travaux et découvertes de Pasteur en biologie et médecine sont universellement connus: rôle des agents vivants dans les fermentations (1854-1857), réfutation de la génération spontanée (1862), développement de l’asepsie, mise au point de vaccins (1871-1885).
Mais en 1848, à 33 ans, juste après une thèse de cristallographie, Pasteur fait une découverte extrêmement importante pour la physique et la chimie. Le titre de sa communication à l’Académie des sciences résume bien la problématique: « sur la relation qui peut exister entre la forme cristalline et la composition chimique, et sur la cause de la polarisation rotatoire ».
La chiralité est la propriété d’un objet, d’un cristal, d’une molécule de ne pas être identique à son image dans un miroir. Nos mains droite et gauche sont deux objets chiraux. En 1848, Pasteur démontrait que deux formes chirales de l’acide tartrique n’avaient pas les mêmes propriétés optiques. La forme droite faisait tourner la polarisation de la lumière dans le sens opposé à la forme gauche.
Nous replacerons cette découverte dans la vie et les travaux de Pasteur. Mais surtout nous en montrerons ses conséquences pour le développement de la chimie et de la physique.
Pasteur a ouvert une question non encore résolue à ce jour: la nature est-elle chirale ?
“La nature est-elle gauchère, droitière ou ambidextre ?”
Jeudi 12 novembre: Daniel Van Labeke, Pasteur et la chiralité (suite).
Jeudi 5 novembre: Daniel Van Labeke, Pasteur et la chiralité.
Jeudi 22 octobre: Stefan Neuwirth, La psychologie des définitions mathématiques (suite).
Jeudi 15 octobre: Stefan Neuwirth, La psychologie des définitions mathématiques.
Jeudi 8 octobre: Michaël Klopfenstein, Une théorie de la pensée (suite et discussion).
Jeudi 1er octobre: Michaël Klopfenstein, Une théorie de la pensée.
Jeudi 24 septembre: Réunion de rentrée du séminaire.
Venez avec vos suggestions et vos propositions de thèmes et d’exposés pour l’année 2015-2016!
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